Le Chien, pur et impur....

Les chiens hurlent à l'absolu,

au delà de l'impur et du pur..

Adho mukha svanasana
Urdvha mukha svanasana
Chien tête en bas,

chien tête en haut.

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On a tous sa petite histoire, son petit vécu avec chacune des postures ( asana ) que nous pratiquons. Je voudrais vous entretenir d'un asana que je détestais en tant que débutant et que j'ai appris à aimer avec la pratique et puis aujourd'hui à l'adorer.

Comme quoi... En fait il s'agit d'un couple de deux postures, chien tête en haut-en bas, parfaitement complémentaires tant au point de vue alignement, position du corps et type d'énergie qu'elles suscitent. C'est sans doute parmi les asanas les plus pratiqués dans notre yoga contemporain transnational... et ces deux postures en sont presque l'image phare.


Petite virée dans l'histoire...

Le hatha yoga, pratique impure et diabolique.

La notion de pur et d'impur est très fluctuante selon l'époque. Tout est relatif mon cher Watson...Je ne peux m'empêcher de lier ce couple d'asana du chien; tête en bas , tête en haut, à l'histoire récente du yoga. Le yoga actuel que nous connaissons la mieux ici en Occident, est  postural. C'est le résultat d'un mélange de hatha yoga traditionnel, de gymnastique suédoise, de gymnastique hormonale et de psychologie positive ( Singleton ). De fait la pratique du hatha yoga ( et de tous les yoga physique pratiqués en Occident ) que nous connaissons aujourd'hui est un espèce d'aller retour des influences réciproques entre Inde-Amérique-Europe, sorte de jeu de synchronicité, avec ce souci commun du bien être physique universel qui s'est développé en phase avec la révolution scientifique et industrielle. 

Adonia Wallace, Best figure in Bristish Isles, 1900


Cependant les premiers yogis indien voyageant en Occident n'avaient que peu d'estime pour ce yoga postural. Vivekananda, le premier yogi indien qui a fait connaitre le yoga à l'Occident ( Chicago, parlement des religions 1896 ) avait en horreur le hatha yoga et le considérait comme une pratique impure, anti-religieuse c'est à dire comparable au diable ( c'est à dire en dehors du religieux ). 

Swami Vivekananda

Le hatha yogi était perçu à cette époque comme un vulgaire fakir, se contorsionnent le corps afin de mendier quelques pièces. Vivekananda et à sa suite plusieurs intellectuels et philosophes indiens, ne voulaient pas être associés à cette image de mendiant sale et inculte qu'étaient devenus les hatha yogis suite à une longue répression de l'empire britannique envers ceux-ci. Vivekananda voulait propager vers l'Occident le raja yoga (yoga royal), le bhakti yoga ( dévotion ) et le jnana yoga ( yoga de la connaissance ) une philosophie hautement intellectuelle capable des plus profondes spéculations, débarrassée de toute superstition. Le nationalisme indien naissant, l'élite ne voulait plus que la culture indienne soit associé à l'image d'un pays pauvre et arriéré.


Natha yogis

Un fakir en pleine prestation

Inversion des valeurs, de l'impur vers le pur...

Curieux renversement de l'histoire que celle de Krishnamacharya, père du yoga moderne postural, et brahmane d'obédience vishnouïte. Il a transformé cette discipline du hatha yoga naguère considéré comme impure en une pratique mondialisée devenue symbole d'une recherche de pureté hygiéniste, fierté de l'Inde actuelle.

Sri T. Krishnamacharya

Les pratiquants traditionnel du hatha yoga étaient les natha yogi, secte de guerriers mercenaires d'obédience shivaïte "nuisibles" et rebelles au joug anglais à l'époque de l'empire britannique. à l'empire britannique. Les anglais les ont réprimé au point ceux-ci n'ont pu survivre qu'en devenant des "mendiants" nomades ( sadhus ) exhibant leurs contorsions pour recevoir des offrandes . Sorte de survivance décadente du hatha yoga, poussé vers des pratiques superstitieuses.

Sadhus shivaïtes  en représentation


Deux petites histoires autour et avec des chiens:

Les histoires, légendes, mythes, nous permettent de vivre les postures avec une autre intériorité, sorte de voyage intime au travers l'universel.

Deux histoires pour illustrer la symbolique puissante du chien. Symbole ambivalent oscillant moralement entre le pire de l'impureté, mais également le meilleur d'une de la pureté. Les traditions, croyances, religion associent le chien à l'être humain et représente chez celui-ci, ce qu'il y a de meilleur et de plus mauvais. Dans l'Hindouisme ( Ça c'est le mot fourre tout pour désigner les pratiques religieuses et philosophiques considérant les Veda comme livres révélés ), le chien représente l'ego, parce que le chien errant ne contrôle pas ses pulsions sexuelles ainsi que son appétit sans limite. Il représente également et inversement la fidélité et symbolise donc la possibilité de transcendance de la vie humaine et son passage vers sa libération du cercle des réincarnations sans fin.


Shankara et l'étrange mendiant:


Shankara, grand sage parmi les sages, un des plus grands philosophe qu'ait connu l'Inde, en pélérinage au Mont Kailash ( la demeure de Shiva ) marchait accompagné de quelques disciples ( il y a d'autres versions qui situent l'action au retour du grand sage de ses ablutions au Gange )... Quand soudain apparut en contre sens, un mendiant ( un dalit, intouchable hors caste ) à l'apparence des plus effrayante, à moitié nu malgré la fraicheur, cheveux en chignon rasta, corps recouvert de cendres. Il était accompagné de 4 chiens noirs les mêmes, véritables molosses bavants et répugnants, comble de l'impureté.


Arrivé face à face au grand sage Shankara, le mendiant ne s'écarta pas pour lui laisser le passer comme l'exige la tradition. Il restait de marbre, dressé face à lui et tout à fait impassible aux invectives scandalisées que lui hurlaient les disciples. Comment osait-il, lui le « dalit » le mendiant ne pas céder le passage. Comment une telle outrecuidance était possible, affront sans précédant qui méritait un châtiment exemplaire.

Le mendiant resta de marbre, dressé droit devant eux, retenant d'une main ferme ses molosses, bavants et grognants , prêts à s'élancer à la moindre invective de leur maître. Il toisa froidement les yeux de Shankara. Etrangement, d'une voix forte et confiante, le mendiant lui posa un défi philosophique, sous forme d'une devinette métaphysique... Instant de suspension, silence craintif des disciples. Etonnement du sage devant la science affichée de cet étrange mendiant.

En un éclair, Shankara reconnu le personnage et se prosterna avec ferveur. Il se traina humblement au sol, jusqu'aux pieds de celui-ci afin de lui baiser les pieds. C'était le plus le plus grands des dieux parmi les dieux. Comment n'avait-il pas reconnu plus tôt Shiva. Il se confondait en excuses... Shiva, tendrement, reconnaissait la science de Shankara que celui-ci diffusait au genre humain. Il lui promettait ainsi la libération des chaînes de la réincarnation.


La morale de l'histoire..

De cette petite histoire , on peut en trouver toutes sortes de significations, entre autre sur les apparences trompeuses du réel et de la fausseté des préjugés dû aux lois humaines.

Les quatre chiens ici, rassemblent plusieurs symboles. Comme véhicule ( vahana ) de Shiva, ils représentent les 4 Veda, soit les livres « révélés » de l'Hindouisme orthodoxe, du sanatana dharma (la loi éternelle ). C'est une science difficile qui ne se donne pas au premier venu, d'où la férocité des molosses afin de décourager toute entreprise superficielle.

Les chiens ici, qui sont le symbole de l'impureté, représentent également la transgression nécessaire de toute conception morale du réel. Shiva, le dieu des dieux, est au-dessus du bien et du mal, du pur et de l'impur. Il domine d'une main forte les pires pulsions. C'est pourquoi dans certains temples indiens, on vénère le chien , comme compagnon de Shiva. Le chien en tant que symbole ambivalent, qui unit le pur et l'impur, représente la transcendance. Shiva domine et dissout tous les comportements humains, bons ou mauvais.



Yudisthira, le grand roi et la fidelité:

Une autre histoire, et celle-ci illustrant la fidélité. A la fin de sa vie, le grand roi Yudisthira, celui du Mahabarata ( la grande histoire ) considéra qu'il avait assez régné. Un long règne qui avait apporté paix et prospérité, il était donc temps de passer la main. C'est ainsi qu'il abandonna le trône et tout ce qu'il possédait pour partir à pied, tel un moine vagabond, au hasard vers le royaume de la mort.

Sur sa route, il ne croisa pas âme qui vive... Seul un chien dépenaillé lui apparut. Celui-ci suivi Yudisthira, qui vagabondait sans but tel un moine errant, un sanyasin ( renonçant ) ayant tout abandonné. Arrivé à la grande porte du royaume de la mort où tout ce décide, une voix s'éleva pour confirmer l'entrée de Yudisthira au nirvana. Il suffisait qu'il pousse la porte pour entrer mais devait laisser le chien derrière lui. Yudisthira refusa net. Il était hors de question d'abandonner derrière ce compagnon de route. Et malgré le froid glacial, il s'assit à terre pour attendre, ferme dans sa décision.

Yama , dieu de la mort.

C'est alors qu'un miracle s'accomplit, la température s'adoucit et c'est alors que le dieu « Yama » ( dieu de la mort ) apparut à la place du chien. Celui-ci exprima toute sa gratitude à Yudisthira et lui donna immédiatement accès au nirvana éternel.

Dans d'autres versions, c'est Dharma ( la voie ), père de Yudisthira qui apparait et lui ouvre le paradis en le félicitant de sa fidélité par rapport à ses principes.

La morale de l'histoire...

Extrait de Clémentine Erpicum dans Le chien Tête en bas

Si le chien en Occident est le meilleur ami de l'homme, il n'a pas toujours bonne réputation en Inde. On l'assimile au chacal et on le considère généralement comme un animal impur, dévorant les cadavres et se nourrissant sans discrimination. Mal aimé et mal nourri, un chien indien est un chien errant. Dans la culture védique, le chien symbolise l'ego et les bas instincts. Mais c'est en même temps le compagnon de Shiva dans sa forme terrible « Shiva Bairava ). C'est bien grâce à lui que Yudisthira gagne le « paradis ». C'est le compagnon qui l'accompagne fidèlement jusqu'au sommet de la montagne, lui permettant ainsi de prouver sa fidélité envers ce compagnon. Le chien symbolise donc la fidélité indéfectible envers les valeurs qu'on s'est choisies, celles qui nous accompagnent tout au long de notre vie. Se métamorphoser en chien, c'est rester fidèle au chemin que l'on a choisit de suivre.et trouver de la joie dans la routine de la pratique.

La fidélité du chien...

Il existe même une fête au Népal célébrant et vénérant les chiens « Kukur Thiar ». C'est la fidélité sans faille du chien qui est célébré ici. Elle est synonyme d'une des vertus morales les plus accomplies qui soit tandis que son appétit sexuel sans contrôle en fait le symbole de la concupiscence la plus abjecte moralement. Le chien copule sans limite, il mange les cadavres ne contrôlant. pas sa faim mais il est également capable d'être le compagnon le plus fidèle qui soit et offre pleinement la générosité de son propre coeur à tel point de nier sa propre existence. Il est la forme d'amour la plus absolue qui soit, capable du sacrifice suprême, sa propre mort.

Kukur Thiar, fête célébrant la fidélité du chien au Népal

On a tous en tête, l'image de ces sdf, dormant à même le sol des métros. Abandonné du reste du genre humain, dans une solitude extrême, le seul compagnon qui leur reste est leur chien. Cet amour est si vrai, si profond que ces personnes préfèrent le froid extrême du dehors plutôt que le refuge chaud où malheureusement il n'y a pas de place pour leur compagnon poilu. Dans beaucoup de mythes anciens, le chien symbolise l'ancêtre ultime de l'être humain capable du pire comme du meilleur.

Sa fidélité sans faille, un coeur le plus pur qui soit, en fait l'accompagnateur de l'être humain vers la mort, la transformation et la voie spirituelle. Dans certains mythes le gardien des portes du paradis ou de l'enfer, selon...

Compagnon fidèle dans les épreuves

Shvan, le chien est associé avec beaucoup de dieu et fait partie de certains cultes.


svanasana

Adho-urdvha mukha


L'énergie et sa source sont une.
Ainsi l'existence ( shakti ) est l'essence ( shiva )
Vijnâna Bahirava


le Mouvement de l'ambivalence...

C'est ce mouvement de l'ambivalence qui est incarnée par cette transition de ces deux postures soeurs, chien tête en bas, tête en haut.

Ce mouvement de transition entre ces deux postures pourrait symboliser dans leur forme une sorte de transformation de l'être vers la voie spirituelle. La conscience du mouvement transcende les valeurs morales parce que nous sommes en tant que yogi concentrés dans une action.

Kâla Bhairava ( la forme noire et terrible de Shiva )

Extrait Christian Pisano ( La contemplation du Héros )

Kâla Bhairava ( la forme noire et terrible de Shiva ) est accompagné d'un chien noir. Lorsqu'il l'utilise comme véhicule, on le nomme le maître des chiens ( Shvanesha ). L'absolu, dans sa forme la plus dépouillée et inaccessible s'entoure d'un animal impur au yeux de la tradition. La pensée, qui est par nature discursive, doit se taire. Sinon ce n'est qu'une meute de chine enragés. Ceci ne peut se faire que lorsqu'elle reconnait sa source, pour qui le pur et l'impur ne sont que des catégories mentales.

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Dans la pratique ashtanga, les deux chiens sont des postures de transitions du premier et deuxième vinyasa ( mouvement synchrone avec la respiration ), les fameuses salutations au soleil. Toutes deux sont des sortes de demies postures en forme d'arrêt dans le mouvement.

Adho mukha svanasana

( chien tête en bas )

est autant une posture avant qu'une posture d'inversion, arrêt dans le mouvement. Adho mukha est retenue statique cinq respirations complètes et permet au pratiquant de récupérer son énergie. C'est également dans toutes les pratiques de yoga physique une posture qui prépare, repose et réaligne le corps.

En adho mukha svanasana, les yogis ont observé et tenter d'imiter la position adoptée par le chien lorsqu'il s'étire au sortir d'une sieste: poitrail vers la terre et croupe vers le ciel , les pattes antérieures sont tendues vers l'avant et l'échine s'étire de tout son long. Mais le chien peut aussi adopter cette posture lorsqu'il manifeste son enthousiasme et son envie de jouer. Et le yogi aussi ...En effet si le chien tête en bas lui permet d'étirer le dos et les épaules , la posture aura aussi effet de stimuler l'enthousiasme. Le simple fait de rester quelques instants en adho mukha génère un regain d'enthousiasme encourageant à poursuivre la pratique.

un coup de fatigue dans votre pratique, pratiquez plutôt le chien tête en bas.

Rien d'étonnant, les mammifères qui se déplace à quatre pattes ont non seulement beaucoup plus de rapidité dans leur déplacement mais ont aussi beaucoup plus de résistance à la fatigue. Comment expliquer qu'un loup puisse se déplacer 100 kms par jour sans fatigue. Cela s'explique par l'irrigation différente du coeur qui se trouve allongé , parallèle au sol. Il doit moins travailler que le coeur humain qui depuis « son redressement » a adopté une position qui fatigue le coeur en l'obligeant à travailler plus pour irriguer le corps...



BKS Iyengar dans Lumière sur le Yoga...

Quand on est exténué, une station prolongée dans cette posture élimine la fatigue et permet de recouvrer l'énergie perdue. La posture est particulièrement recommandé pour les coureurs épuisés après une course rude. Les sprinters y gagneront de la vitesse de la légèreté dans les jambes. La posture soulage des douleurs et de la raideur dans les talons et aide à amollir les excroissances pathologiques des talons. Elle renforce les chevilles affine les jambes. La pratique de cet asana supprime toute raideur dans la région des omoplates et soulage les arthroses de l'humérus. Les muscles abdominaux sont tirés vers la colonne et renforcés. L'étirement du diaphragme vers la poitrine ralentit les battements du coeur. C'est une posture vivifiante. Ceux qui ont peur de se mettre sur la tête ( sirsasana ) auront avantage à pratiquer cette posture. Dans cet asana comme le buste est abaissé, il est pleinement étiré et cela irrigue toute la région avec du sang neuf sans effort pour le coeur. Les cellules cérébrales sont régénérées et le cerveau vivifié par suppression de la fatigue. Les personnes qui ont l'hypertension artérielle peuvent faire cette posture.


Urdhva mukha svanasana ( chien tête en haut )


Extrait Christian Pisano "La contemplation du héros "

Dans cet asana, le diaphragme retrouve son espace et élasticité, et , cessant d'être une barrière de tensions, peut redevenir un pont entre les corps grossiers et subtils.

Les chiens hurlant à l'absolu.

Urdhva Mukha svanasana est un véritable jaillissement de l'énergie qui peut ouvrir toute la poitrine.


Le geste lent produit la grâce,
Le geste rapide produit la force.
Il faut cependant posséder la rapidité
Pour maitriser la lenteur

Jaing Cui

 François Cheng »Et le souffle devient signe »

Extrait: Gregor Maehle, "Ashtanga yoga"

Elle est dans la première série Ashtanga d'une grande importance car c'est la seule véritable préparation aux extensions ( arcs ). Il convient de la vivre pleinement à chaque fois qu'elle se présente dans la série, afin d'éveiller la colonne aux extensions. Prenez votre temps pour vous installer dans cette posture comme pour en sortir, avec des inspirations longues et conscientes plutôt qu'une respiration courte et des mouvements rapides.

Surya namaskar A ( capture d'écran sur Ashtanga Yoga Intermediate Series with Sri K. Pattabhi Jois )

BKS Iyengar...
Urdhva mukha svansana regenère la colonne vertébrale. Elle est particulièrement recommandé aux personnes qui ont le dos raide. Ce mouvement est bon pour les lumbagos et les sciatiques et pour le déplacement des disques vertébraux. Cette posture renforce la colonne et soulage les douleurs dorsales. Grâce à l'ouverture de la poitrine, les poumons sont assouplis. Le sang irrigue largement la zone du bassin et le maintient en bonne santé.

Attention...
( Gregor Maehle, « Ashtanga yoga « )
Cette posture est souvent confondue avec bhujangasana, et l'on observe souvent des mélanges des deux postures. Le chien tête en haut s'en différencie nettement. De même que les bras sont tendus, les jambes maintenues toniques et tendues, au point que les genoux décollent du sol. La force des jambes apporte un soutien à la colonne lombaire, l'étirement se situe à l'avant des articulations des hanches. Mal réalisée, cette posture peut facilement occasionner des douleurs lombaires. Réalisée correctement , elle soulage des douleurs du dos...

Le Clin d'oeil final.

Le clin d'oeil final reviendra à Clémentine Erpicum, qui dans son livre "Le chien tête en bas" résume parfaitement la morale de cet article.

Se métamorphoser en chien, c'est rester fidèle au chemin que l'on a choisit de suivre et trouver de la joie dans la routine de la pratique.